Courbure et résistance à la fatigue

La capacité d’un câble d’acier de supporter des répétitions de courbure sur les poulies et sur les tambours est appelée “résistance à la fatigue”. Ce terme décrit l’ultime durée de vie d’un câble basée sur la résistance mécanique à la fatigue maximale. Ce terme ne décrit PAS la capacité du câble de supporter des dommages mécaniques ou la résistance au facteur d’écrasement du câble.

La résistance à la fatigue d’un câble ne dépend pas de la durée de travail mais bien du cycle de travail. La fatigue due à la courbure est la capacité de supporter une courbe répétitive sur les poulies et les tambours et cette capacité est reliée aux facteurs d’équipements suivants:

• Le diamètre, la forme, et les dimensions des gorges des poulies et des tambours
• La charge à laquelle le câble est assujetti
• La vitesse de ligne
• Une accélération rapide et les forces de freinage
• La construction du câble

Plus le rayon de courbure s’accroît plus on peut s’attendre une longueur de vie accrue. De grands tambours et de grandes poulies vont réduire les pressions radiales du câble. Les courbures à sens inverse dans le système d’enroulement, particulièrement dans de courtes distances auront un impact négatif sur la vie du câble.

6×19 Filler
8×19 Filler
9×19 Filler

Research Institute for Material Handling, Institute of Technology,
Stuttgart, Germany

Diamètre du câble : 16 mm (5/8″)
Force de traction : 1570 N/mm2
Construction : Filler, IWRC
D/d Ratio : 25:1
Force de rupture : 135.7 kN

La longévité d’un câble

De nombreuses années d’observation de la performance des câbles en “chantier” de même que les recherches scientifiques dans les Universités et les Instituts techniques ont mené à la conclusion que le nombre de torons externes d’un câble est un facteur de première importance qui va exercer une influence sur la longévité du câble.

Le nombre de torons extérieurs détermine la surface de contact entre le câble et la gorge de poulie. Plus la surface de contact est grande plus les points de contact sont multipliés et les pressions de contact sont réduites.

De même les encoches latérales entre les torons et les fils sont réduites, ayant pour résultat une durée de vie prolongée.

De nombreux programmes de tests à l’université de Stuttgart en Allemagne ont prouvé de façon concluante que la fatigue relative à la courbure d’un câble d’acier est améliorée avec un nombre accru de torons extérieurs.

Sur la base de cette recherche nous avons développé le câble Python® à haute performance, le câble d’acier à 8 – 9 et 10 torons extérieurs.