Courbure et résistance à la fatigue

La capacité d’un câble d’acier de supporter des répétitions de courbure sur les poulies et sur les tambours est appelée “résistance à la fatigue”. Ce terme décrit l’ultime durée de vie d’un câble basée sur la résistance mécanique a la fatigue maximale. Ce terme ne décrit PAS la capacité du câble de supporter des dommages mécaniques ou la résistance au facteur d’ecrasement du câble.

La résistance à la fatigue d’un câble ne dépend pas de la durée de travail mais bien du cycle de travail. La fatigue due à la courbure est la capacité de supporter une courbe répétitive sur les poulies et les tambours et cette capacité est reliée aux factures d’équipements suivants: le diamètre, la forme, et les dimensions des gorges des poulies et des tambours : la charge à laquelle le câble est assujetti : la vitesse de ligne : une accélération rapide et les forces de freinage: la construction du câble.

Plus le rayon de courbure s’accroît plus on peut s’attendre une longueur de vie accrue. De grands tambours et de grandes poulies vont réduire les pressions radiales du câble. Les courbures a sens inverse dans le système d’enroulement, particulièrement dans de courtes distances auront un impact négatif sur la vie du câble.


Si la chaine ou l’objet represente 2 fois le diamètre d’une elingue de câble d’acier a 6 torons (D/d 2:1) la capacite de l’elingue doit être reduite par 40 %.


Si l’objet soulevé avec une élingue de câble a au moins 25 fois le diametre du câble (D/d 25:1) aucun besoin d’adjuster la capacité de l’elingue en panier.

Perte de résistance sur poulies ou axes

La force de rupture d’un câble est déterminée au moyen d’un test standard. Par le montage d’accessoires à l’extrémité du câble , et par une traction linéaire du câble. Toutefois lorsque le câble chemine sur une surface courbée ( comme une poulie ou un axe) sa résistance en sera diminuée. L’importance de cette diminution dépendra de la sévérité de la courbure tel que décrit par le ratio D/d.

Par exemple, un câble courbe autour d’un axe de diamètre identique a son propre diamètre n’atteindra que 50 % de sa force telle qu’indiquée pendant le test standard. C’est ce qu’on appelle « efficacité de 50 % ». Même si on considère un ratio D/d de 40, il y aura une perte allant jusqu’à 5 %.

Lorsque les ratios D/d diminuent, la perte de résistance s’accroît rapidement. L’angle de courbure ne doit pas être de 180°, de 90° ou même de 45°; des angles de courbure relativement faibles peuvent entraîner des pertes considérables.

Le tableau présenté est élaboré a partir de données de test standard telles que publiées par le « Wire Rope Technical Board », est base seulement et est une moyenne pondérée de 458 tests avec axes et cosses pour des câbles de classe 6×19 et 6×37.

Pourquoi des câbles multi-toron ?

Le nombre de torons extérieurs détermine la surface de contact entre le câble et la gorge de poulie. Plus la surface de contact est grande plus les points de contact sont multipliés et les pressions de contact sont réduites.

De même les encoches latérales entre les torons et les fils sont réduites, ayant pour résultat une durée de vie prolongée.

De nombreux programmes de tests à l’université de Stuttgart en Allemagne ont prouvé de façon concluante que la fatigue relative à la courbure d’un câble d’acier est améliorée avec un nombre accru de torons extérieurs.

Sur la base de cette recherche nous avons développé le câble Python® à haute performance, le câble d’acier à 8-, 9- et 10 torons extérieurs.